1 février 2006
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21:02
Voici mon petit dernier : jeune cheval aux aguets. Il broutait peut-être ou venait de se rouler et le voilà qui se relève, les antérieurs écartés parce qu’il vient d’entendre un bruit. Les oreilles mobiles à l’affût de la source sonore, une oreille se tend vers l’avant, l’autre vers l’arrière. Son corps est immobile, tendu prêt à se mouvoir au cas où la peur prendrait le dessus.
Il prend forme au fusain, matière tendre et plaisante à travailler. La surface du papier est lisse, le bâton noir glisse agréablement sur le papier blanc. Estompé, il ne laisse presque pas d’empreinte et oblige un tracé précis mais permet le repentir parce qu’effaçable au chiffon. C’est contradictoire certes. Je retente l’explication : si une ligne est réussie, il faut faire attention à ne pas l’effacer ou l’estomper par inadvertance sous peine de devoir réitérer le tracé.
Je devais être concentré car je n’ai même pas intégré et exécuté le fond. Normalement je l’élabore en même temps pour ne pas perdre l’unité du dessin, pour harmoniser et unifier la forme et le fond. Pour ne pas avoir juste une forme sur un fond. A suivre donc…
Il prend forme au fusain, matière tendre et plaisante à travailler. La surface du papier est lisse, le bâton noir glisse agréablement sur le papier blanc. Estompé, il ne laisse presque pas d’empreinte et oblige un tracé précis mais permet le repentir parce qu’effaçable au chiffon. C’est contradictoire certes. Je retente l’explication : si une ligne est réussie, il faut faire attention à ne pas l’effacer ou l’estomper par inadvertance sous peine de devoir réitérer le tracé.
Je devais être concentré car je n’ai même pas intégré et exécuté le fond. Normalement je l’élabore en même temps pour ne pas perdre l’unité du dessin, pour harmoniser et unifier la forme et le fond. Pour ne pas avoir juste une forme sur un fond. A suivre donc…