Parlons bio, parlons bien. Ca fait un moment que je cherche une solution pour m'alimenter en fruit et légumes bio type AMAP. Sachant que cette dernière solution ne me convenait pas et habitant en région parisienne, je désespérais de trouver quelque chose. Et puis en navigant sur Internet, j'ai trouvé un magasin qui livrait sur l'Ile de France des paniers bio ! Youpi ! J'ai testé pour vous et j'ai approuvé ;)

Alors bon, oui je sais, je suis désolée, c'est très local mais je tiens à faire un peu de pub pour cette entreprise familial à échelle humaine et de surcroît fort sympathique. Je recommande !

Voici mon panier très alléchant que j'ai toutes les semaines. Les légumes et fruits varient un peu d'une semaine à l'autre mais ils privilégient les légumes de saison bien sûr.

Couleursbio.com

Lorsque je parle de mes convictions, mes actions et mon nouveau mode de pensée, d'agir et de vivre, sur l'écologie et le bio, devenue à la mode mais pas complètement intégré bizarrement, je passe soit pour une extra-terrestre, soit pour une illuminée, dans des rares cas, je suis un peu comprise et une fois j'ai rencontré un de nos clônes (eh oui parce que je ne suis pas la seule illuminé mais l'on nous croise plus facilement sur Internet qu'en vrai).
Alors vaille que vaille, je répand la bonne parole autour de moi, à petite dose pour que certaines oreilles encore fragiles, s'habituent, tout comme le lent dressage d'un cheval.

Il arrive pourtant que j'ai envie d'abandonner tellement la tache est difficile est longue. Il y a tellement de chose à dire, tellement de chose à (ré)apprendre. Et puis je tombe sur un nouveau documentaire, un nouvel article, une nouvelle vidéo sur Internet et je boue, je rage, jusqu'où allons-nous foncer tête baissée sans, à un moment donner, relever juste un chouia la tête voir si, par hasard, il n'y aurait pas un mur pour enfin modifier notre trajectoire? L'envie de montrer à la face du monde (enfin les amis et connaissances à mon échelle...) que les choses ne vont pas bien, qu'il faut faire quelque chose me monte au nez et je fini par envoyer une salve de mail pour appuyer mes propos et prouver que je ne suis pas dans le faux.

Pour que les infos circulent encore plus, je vais donc ouvrir une rubrique "Ecologie" dans laquelle je posterais mes trouvailles sur le sujet. Je pensais ouvrir un autre blog mais par manque de temps et parce que d'autres le fond très bien et certainement mieux que moi je ne pourrais le faire, je ne ferais donc que remonter les infos. Au moins j'en aurais parlé. Et puis les chevaux ne vont pas sans la nature, il est donc naturel qu'une telle rubrique y voit le jour dans mes "humeurs.

J'en profite pour inaugurer cette rubrique pour vous montrer un extrait de film que j'ai trouvé sur mon site-bible de référence et qui m'a tout appris (ou presque) sur mon nouveau mode de vie , j'ai nommé "the Raffa blog".

J'ai un oeil de plus en plus critique vis à vis de notre société et de ses travers industriels où la sur-consommation est presque un leitmotive. Grâce au net et à des personnes, dont je ne manquerais pas de présenter leur combat, je vois notre façon de vivre, nos besoins d'une autre manière, plus en accord avec la nature mais surtout avec nous-même et ce que nous avons réellement besoin, outre la prise de conscience bien vivante des problèmes liés à notre planète qui étouffe.

Ce n'est pas si loin du cheval et de l'amour que je peux leur porter puisque ce combat, qui devrait être notre manière de vivre «naturellement» et instinctivement, touche et concerne la nature, l'humain, les êtres et donc les animaux.

Je vous présente donc un film, dont vous pouvez voir la bande annonce ici, effrayant mais si proche de notre réalité... je vous laisse juger par vous-même.


L'HISTOIRE : Pendant deux ans, Nikolaus Geyrhalter a placé sa caméra au coeur des plus grands groupes européens agricoles, nous donnant accès des zones inaccessibles. Il a filmé les employés, les lieux et les différents processus de production pour réaliser un documentaire cinéma qui interroge et implique intimement chaque spectateur.
 Notre pain quotidien ouvre une fenêtre sur l'industrie alimentaire de nos civilisations occidentales modernes. Réponse à notre sur-consommation, la productivité nous a éloigné d'une réalité humaine pour entrer dans une démesure ultra-intensive qui a rejoint les descriptions des romans d'anticipation.
 Cadrages minutieusement composés, images cristallines, montage fluide construisent un film sans commentaire, sans propagande, dont les images parlent et demeurent.
Notre Pain Quotidien questionne, inquiète et fascine.




“Our daily bread” de Nikolaus Geyrhalter. Le réalisateur lève le voile qui nous sépare des coulisses où l’on transforme la nature pour la conduire à nos assiettes… Ce spectacle est à la fois fascinant, et terrifiant car il nous oblige à regarder ce que nous soupçonnons tous sans vouloir y croire vraiment. Un des meilleurs documentaires de l’année. On ne mange forcément plus pareil après l’avoir vu.”
Yahn Arhus-Bertrand

Pour en savoir plus : www.kmbofilms.com