11 février 2007
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21:47
C'est quoi être un artiste ? C'est juste créer ? Bon ok c'est déjà pas mal... mais tout le monde crée à différent niveau, sur des matériaux diverses, certains avec des mots, d'autres des codes, des chiffres, avec des idées... Nos cerveaux bouillonnent d'inventivités plus ou moins élaborés ou finies. Alors, l'artiste dans tout ça ? N'est-ce pas si réducteur, et pour lui et pour le reste du monde «non-artiste», que de le ranger dans une case ? Ou bien est-ce le métier que l'on nomme ainsi pour lui donner un nom comme carreleur, chef de projet ou pompier ? En tout état de cause, ce mot connote un aspect pompeux certainement lié à son historique et tout ce qu'il implique et ce qu'il a impliqué à travers les siècles. Être artiste semble parfois signifier être en dehors de la société, limite marginal, révolté contre son temps, son époque ou la société dans laquelle on évolue. S'il est évident qu'un artiste montre ses opinions, ses engagements, ce qu'il défend éperdument envers et contre tout et tous, il est tout aussi évident qu'il peut être et est souvent «normal», sans folie, ni exubérance exagérée, il est le simple, mais néanmoins essentiel, défenseur de sa cause. Comme un politique qui défend son programme (C'est un peu à la mode en ce moment...), l'artiste défend ses idées par sa création. Sa vie est effectivement son oeuvre avec ses hauts et ses bas, ses changements, ses évolutions, il est humain, bien humain, trop humain sûrement.
Du coup je ne sais pas si je rentre dans cette case... peut être faut-il attendre plusieurs années pour être qualifié d'artiste, avoir prouvé, si besoin il en est, son engagement, son obstination envers ses obsessions, les images qui tournent dans nos têtes et pour lequel on a du mal à mettre des mots dessus, à expliquer. Le temps me le dira.
Pour illustrer cette note, je vous met le petit dernier (en cours) qui se relève de s'être si bien roulé... bonheur d'un bon grattage de dos...
Du coup je ne sais pas si je rentre dans cette case... peut être faut-il attendre plusieurs années pour être qualifié d'artiste, avoir prouvé, si besoin il en est, son engagement, son obstination envers ses obsessions, les images qui tournent dans nos têtes et pour lequel on a du mal à mettre des mots dessus, à expliquer. Le temps me le dira.
Pour illustrer cette note, je vous met le petit dernier (en cours) qui se relève de s'être si bien roulé... bonheur d'un bon grattage de dos...